LES FORMATS DE POLICES TOPHY52.FREE.FR
1. LES POLICES PC / MAC
2. UTILISER TT-CONVERTER
3. LE CALIBRAGE D'UN TEXTE
4. FONTOGRAPHER : GENERATE FONT FILES
 
LES POLICES PC / MAC
Définition et historique du PostScript
    Définition du format Type 1
    Définition de TrueType
    Définition d'OpenType

L'impression
Les CD de polices à bas prix
Alléger le répertoire Fonts de Windows
Les icônes des polices PC / Mac

Les classifications de polices

DÉFINITION ET HISTORIQUE DU POSTSCRIPT
Après l'introduction du Macintosh en 1984, machine révolutionnaire qui a pratiquement fait descendre dans la rue les outils de publication les plus sophistiqués, Apple Computers adopte le PostScript, créé par Adobe Systems.

Le PostScript est
un langage de composition de page de haut niveau codé en C. Il interprète de manière mathématique les données d'une mise en page qui seront envoyées à une imprimante comprenant le même language.
Il avait pour but de transmettre des instructions d'impression graphique complexes à l'imprimante numérique.
À présent, il est intégré dans de nombreuses imprimantes laser afin de produire des graphiques pixellisés et vectoriels de très haute qualité.
En 1985, Adobe propose un nouveau format de polices : le PostScript Type 1.

En conjuguant l'adoption du langage PostScript (*) à la venue du logiciel de mise en page PageMaker, le Macintosh a créé la révolution de la publication électronique. Le langage PostScript était alors reconnu par la première imprimante laser Apple LaserWriter en 1985, qui coûte quelques milliers de francs.
(*) LangUage avec un U, c'est en anglais.


Très rapidement, le PostScript est intégré aux flasheuses ; ces machines produisent des films spéciaux servant à créer des plaques pour l'impression offset. PostScript s'imposa assez rapidement, mais Adobe refusait de fournir son code source. Il était impossible à des concurrents de créer un langage qui puisse comprendre les polices de Type 1. Adobe était incontournable.
Adobe voulu améliorer le format Type 1 en créant un format Type 3 qui fut moins performant et rapidement abandonné. En rendant publiques les spécifications techniques du Type 3, Adobe espèrait aussi détourner l'attention vers ce format afin d'éviter que n'importe qui puisse créer du Type 1, réservant ce format à des éditeurs de polices "sérieux". A cette époque, ces éditeurs se comptaient sur les doigts d'une seule main.

Le langage PostScript se distingue, entre autres, par son indépendance du périphérique. Il permet ainsi de produire des images de très haute qualité, quelles que soient la résolution et la méthode de rendu des couleurs utilisées par le périphérique, et il exploite de manière intensive les possibilités de ce dernier.
Le format Adobe PDF (Portable Document Format) est un sous-ensemble plus structuré et plus compact du langage PostScript. Tout ce qui est réalisable à l'aide du langage PostScript l'est également à l'aide du format PDF.

Dans la seconde moitié des années 1980, le lissage des polices ne se faisait pas au niveau de l'OS mais au niveau de l'imprimante. Difficile de travailler sur une interprétation à l'écran sans savoir à quoi allait ressembler le document sur l'imprimante. Il fallait gaspiller beaucoup de papier pour imprimer tous les tests. Le WYSIWYG n'est apparu qu'au début des années 1990. Apple et Microsoft (et plus tard IBM) estiment qu'il fallait que le caractère affiché à l'écran soit parfaitement lisse, quelle que soit sa taille. Le lissage des polices doit s'opérer par l'OS et non plus par le processus de l'imprimante.
C'est Apple qui présente le produit final appelé TrueType. Ce format possède les 2 "plus" demadés par les graphistes : le lissage sur l'écran et des imprimantes bon marché non PostScript comme les jets d'encre.
Adobe tremblait sur sa base...
Microsoft parvient à un accord avec Apple : Microsoft échange les secrets de fabrication d'un format concurrent de PostScript concoté en secret, le TrueImage contre les secrets du TrueType d'Apple qui l'autorise à l'intégrer à Windows. TrueImage était tellement buggé qu'Apple ne l'utilisa jamais.
Adobe rend publique le PostScript Type 1 en mars 1990.
Les secrets du TrueType furent rendus publiques en 1991 et intégré au Système 7 sur Mac et à Windows 3.1.

Mais cela ne résolvait pas le problème de l'affichage écran, alors que TrueType lissait parfaitement les caractères à l'écran et sur n'importe quel type d'imprimante, il fallait une imprimante PostScript pour imprimer du Type 1.
Adobe sort à la mi-1990 le petit utilitaire système appelé Adobe Type Manager (ATM) qui devient incontournable. Il permettait enfin d'afficher et d'imprimer des polices Type 1 sur n'importe quelle imprimante.

Le langage PostScript a ensuite été enrichi afin d'assurer la prise en charge des normes TrueType et OpenType relatives aux polices de caractères. Tous les nouveaux périphériques Adobe PostScript fabriqués aujourd'hui prennent en charge les trois normes.
Ce rappel historique ne serait pas complet si on n'évoque pas les variations répondant à des besoins et époques très précis comme le Type 1 Multiple Master, l'Open Type et les GX&AAT. Révolution avortée en raison du manque de soutien des développeurs du QuickDraw GX, le GX a essayé renâitre de ses cendres en tant que "Apple Advenced Typography" ou AAT, format proporiétaire à Apple qui ne le développe plus.

 
Définition de PostScript Type 1
Adobe PostScript Type 1 est une norme mondiale relative aux polices de caractères numériques (International Standards Organization, norme ISO 9541 relative aux polices vectorielles). Créé par Adobe Systems, cette norme était destinée aux imprimantes PostScript. Bien qu'Adobe soit à la pointe de la conception et du développement de logiciels Type 1 et du maintien des normes associées, des centaines de sociétés à travers le monde ont conçu et commercialisé plus de 30.000 polices Type 1.
Les polices Type 1 sont une forme spécialisée du programme PostScript ; il s'agit du format de fichier original utilisé pour l'affichage des polices sur toutes les imprimantes PostScript.

Les polices Type 1 sont reconnues par toutes les plates-formes informatiques. Elles sont prises en charge par la quasi-totalité des imprimantes, soit directement grâce à l'interpréteur de langage PostScript intégré, soit par le biais de modules d'extension tels qu'Adobe Type Manager (ATM). La technologie ATM est intégrée à Microsoft Windows 2000 et au systèmes d'exploitation Macintosh. Depuis plus de 10 ans, Type 1 est le format privilégié des secteurs de la publication et des arts graphiques.

Les PostScript Type 1 Multiple Master (MM) sont une extension des Type 1 traditionnelles. Il permet de créer soi-même des variations d'épaisseur, de condensation, de taile, etc., avec Adobe Type Manager DeLuxe. En octobre 1999, Apple annonce l'arrêt du développement des MM, mais Adobe continue à les intégrer dans ses logiciels.
 

Définition de TrueType
TrueType est une norme de polices de caractères numériques créée par Apple Computer et dont les droits de licence ont été acquis ultérieurement par Microsoft Corporation.
Les deux sociétés ont, indépendamment, apporté des enrichissements à cette norme, utilisée aussi bien sous Windows que sur Macintosh. Comme le format Type 1, le format TrueType permet le développement de nouvelles polices.
Les TrueType comportent 256 caractères (8 bits) maximum par fichier.
Pour éviter de mauvaises adaptations à de petites tailles, les polices TrueType comportent des "instructions" ou "hints" qui activent ou désactivent certains pixels pour que le contour de la police soit le plus fidèlement reproduit sur l'écran ou lors de la pixellisation.
Encore faut-il que les Fonderies ajoutent ces instructions, d'où la complexité de la tâche qui explique pourquoi les grandes fonderies ne se sont pas lancées dans la conversion intégrale de leur catalogue en TrueType. Seuls Adobe, Agfa, Monotype, Bitstream, etc., proposent la plupart de leurs polices dans les 2 formats T1 et TT. Des logiciels de conversion existent mais des "hints" de T1 peuvent être dégradés au passage en TT.

 

Définition d'OpenType
OpenType est une norme relative aux polices de caractères numériques, développée conjointement en 1996 par Adobe et Microsoft. OpenType remplace les extensions ouvertes TrueType de Microsoft par le format TrueType.
Les polices OpenType peuvent contenir des données vectorielles PostScript ou TrueType dans une enveloppe commune.
Une police OpenType consiste en un fichier unique pouvant être utilisé sans conversion aussi bien sur Macintosh que sous Windows.
Les polices OpenType possèdent de nombreux avantages par rapport à d'autres formats de police : elles comportent davantage de glyphes, prennent en charge plusieurs langues (OpenType utilise la norme de codage de caractères Unicode) et offrent des fonctions typographiques étendues telles que les petites capitales, chiffres anciens et ligatures, le tout au sein d'une même police.
Elles peuvent comporter jusqu'à 65.536 caractères, codées sur 16 bits.

Les applications Adobe prennent en charge les fonctions de mise en page OpenType, à commencer par Adobe InDesign et Adobe Photoshop.
Grâce à OpenType, vous disposez de fonctions telles que chiffres en style ancien ou véritables petites capitales simplement en appliquant un formatage au texte. Dans la plupart des applications qui ne gèrent pas activement ces fonctions, une police OpenType se comporte comme n'importe quelle autre police ; simplement, les fonctions de mise en page OpenType ne sont pas accessibles.
Elles sont compatibles Mac / PC.

Les versions les plus récentes d'Adobe Type Manager, ainsi que Windows 2000 et XP Pro, gèrent OpenType avec données vectorielles PostScript. Apple a également annoncé son intention de prendre en charge OpenType et fournit des polices système japonaises pour Mac OS X au format OpenType avec données vectorielles PostScript.

 
Les polices vectorielles ne sont pratiquemet plus utilisées.
Elles sont un reliquat d'un ancien format utilisé par des traceurs ou des applications de CAO (architecture, génie civil...).
Windows ME possède encore quelques polices vectorielles nommées Modern, Script ou Roman.
 
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L'IMPRESSION
Les polices PostScript, du fait de leur code similaire à celui du PostScript des imprimantes et flasheuses, sont directement envoyées à l'imprimante.

Les TrueType ont un code particulier et nécessitent d'être converties par l'OS ou le logiciel en images, en pixels, on dit "rasterisées".
Ce qui se traduit par une certaine lenteur.

Les imprimantes les plus récentes (PostScript niveau 2 et/ou 3) possèdent dans leur ROM (Read Only Memory) un interpréteur de polices TT. Il faut changer certains règlages dans les panneaux de configuration d'impression pour que le format "TrueType type 42" soit activé. En quelque sorte, c'est une couche de code PostScript qui vient emballer les données TT pour qu'elles soient mieux digérées par l'imprimante.
 
LES CD DE POLICES A BAS PRIX
Certains éditeurs peu scrupuleux mettent sur le marché des CD de polices à bas prix, genre "2.500 polices pour pas cher".
D'où viennent-elles ?

Il existe des logiciels qui convertissent les T1 en TT mais le résultat est souvent catastrophique.
Les contours et indications, ces "hints" se dégradent, les jeux de caractères sont incomplets, les variations d'italique, demi-gras ou gras ne sont pas régulières, les espacements entre les lettres ou les mots deviennent farfelus.
Ces éditeurs peu scrupuleux se basent sur des dispositions légales aux USA qui stipulent que seul le NOM de la police est protégé mais pas son DESSIN... En Europe, le dessin est protégé. Ils se permettent de prendre une police originale, la convertissent maladroitement en TrueType et la renomment.
Donc ne vous fâchez pas si vous observez ce comportement, vous n'obtenez que ce que vous vouys êtes procuré : du "pas cher".
 
LES ICONES DE POLICES PC
     
Les TrueType Fonts (.TTF) se trouvent, généralement, dans le répertoire FONTS de Windows.
Les polices TrueType regroupent
dans un même fichier la police écran et la police imprimante.
La police écran gère l'affichage écran, la police imprimante gère la bonne impression.

Les polices PostScript Windows se composent aussi de 2 fichiers :
les .PFB (Printer Font Binary) contiennent les données vectorielles de contour,
le PFB et son fichier associé .PFM sont utilisés par le logiciel ATM sur un PC.
les .PFM (Printer Font Metric) contiennent les données numériques comme le crénage et l'espacement.



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ALLÉGER LE RÉPERTOIRE FONTS DE WINDOWS
Le nombre de polices que l'on peut installer dans Windows est estimé entre 1.000 et 1.500 d'après Microsoft qui ne donne pas de chiffre précis. Ce chiffre est exagéré et il semble que seules quelques centaines de polices peuvent être gérées par le système.
Le Registre répertorie UNE entrée par police. La Clé de Registre pour les polices est de 64 Ko.
Lorsque la Clé atteint 64 Ko, le nombre maximal de polices installables est atteint.

On peut les sortir du C:\Windows\FONTS, ou C:WINXPFonts, si on a un 2e disque dur pour alléger le système Windows en n'y gardant que les essentielles.
Pour cela, il faut :
- copier tout le répertoire C:\Windows\FONTS sur votre 2e disque dur,
- le renommer autrement (FONTES_2),
-
aussi dupliquer le répertoire FONTS, mais DANS votre C:\
- puis le renommer comme le répertoire (FONTES_2).
 
Maintenant, supprimer les fontes inutiles au système
en prenant soin de faire un test en suppriment
1 fonte au nom facilement reconnaissable
et de regarder si elle n'a pas
aussi disparue du (FONTES_2) dans le C:\Windows\FONTS.

C'est pour pouvoir la récupérer que vous avez fait, préalablement,
une copie complète sur le 2e disque dur !
 
Surtout ne pas supprimer les fontesBitmap ou Raster à icône ROUGE nommées .FON dans le C:\Windows\FONTS.

 

 
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LES ICONES DE POLICES MAC pour MACOS 8.x et 9.x
(je travaille sur la mise à jour avec MACOS X, mais c'est une autre histoire...)
Principalement regroupées dans le répertoire Polices du Dossier Système dans Mac OS 7, 8 et 9.x, il est conseillé de travailler avec un gestionnaire de polices qui permet d'ouvrir d'autres fontes stockées dans un autre Dossier hors du Système.
Le Mac gère 512 polices système au maximum. Mais cela le ralenti.

Icône de police TrueType (TT)
     
Ici aussi, les polices TrueType regroupent dans un même fichier
la police écran et la police imprimante.
Elles sont reconnaissables à leurs 3 A disposés en perspective qui symbolisent les différentes tailles intégrées.
Les polices PostScript Type 1 (PS)
Deux éléments sont nécessaires pour qu'elles fonctionnent :
la police écran
et la police imprimante.
Elles sont généralement regroupées dans le même dossier en forme de valise :
     

Les polices écran
sont contenues dans cette petite Valise.
Elle sont reconnaissables à leur symbole composé d'un seul A.

  
Il y a généralement plusieurs styles (light, light ital, normal, ital, obliq, bold, boldital, extrabold...)
et plusieurs corps prédéfinis (Courier 9, 10, 12, 18, 24, ...) dans la même Valise.
C'est le système qui choisit et affiche le corps qui présente le moins de déformation d'affichage écran par rapport à ce que vous demandez (corps 16 demandé : affichage du 18).
 
 
La ou les polices imprimantes PostScript sont reconnaissables à leur gros A penché

ou à une icône bien différente définie par leur créateur :

Ici, la police écran Earth de corps 12, unique police écran du dossier,
n'a pas nécessité la création d'une Valise. Elle côtoie la police imprimante.


Mac OS X gère les 3 formats T1, TT et OT sans utilitaire supplémentaire, ainsi que les TTF pour PC.

ATM n'est plus nécessaire Adobe Type Manager Deluxe
 
LES CLASSIFICATIONS DES POLICES
un lien très intéressant vers l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne
L'histoire des Classifications des familles de polices,
les Francis Thibaudeau, Elzévir, Didot, Egyptienne, Antique, la «chronologique» et la Vox/AtypI...,
je ne vais pas tout récrire, c'est déjà très bien fait.
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