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LES FORMATS
DE POLICES |
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LES POLICES PC / MAC |
Définition
et historique du PostScript
Définition du format Type 1
Définition de TrueType
Définition d'OpenType
L'impression
Les CD de polices à bas prix
Alléger le répertoire Fonts de Windows
Les icônes des polices PC / Mac
Les classifications de polices |
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DÉFINITION ET
HISTORIQUE DU POSTSCRIPT
Après l'introduction du Macintosh en 1984, machine
révolutionnaire qui a pratiquement fait descendre dans la rue les outils
de publication les plus sophistiqués, Apple
Computers adopte le PostScript, créé par Adobe Systems.
Le PostScript est un langage de composition de
page de haut niveau codé en C. Il interprète
de manière mathématique les données d'une mise en page qui
seront envoyées à une imprimante comprenant le même language.
Il avait pour but de transmettre des instructions d'impression graphique complexes
à l'imprimante numérique.
À présent, il est intégré dans de nombreuses imprimantes
laser afin de produire des graphiques pixellisés et vectoriels de très
haute qualité.
En 1985, Adobe propose
un nouveau format de polices : le PostScript Type
1.
En conjuguant l'adoption du langage PostScript (*) à la venue du logiciel
de mise en page PageMaker, le Macintosh a créé la révolution
de la publication électronique. Le langage PostScript était alors
reconnu par la première imprimante laser Apple LaserWriter en 1985, qui
coûte quelques milliers de francs.
(*) LangUage avec un U, c'est en anglais.
Très rapidement, le PostScript est intégré aux flasheuses
; ces machines produisent des films spéciaux servant à créer
des plaques pour l'impression offset. PostScript s'imposa assez rapidement, mais
Adobe refusait de fournir son code source. Il était impossible à
des concurrents de créer un langage qui puisse comprendre les polices de
Type 1. Adobe était incontournable.
Adobe voulu améliorer le format Type 1 en créant un format Type
3 qui fut moins performant et rapidement abandonné. En rendant publiques
les spécifications techniques du Type 3, Adobe espèrait aussi détourner
l'attention vers ce format afin d'éviter que n'importe qui puisse créer
du Type 1, réservant ce format à des éditeurs de polices
"sérieux". A cette époque, ces éditeurs se comptaient
sur les doigts d'une seule main.
Le langage PostScript se distingue, entre autres, par son indépendance
du périphérique. Il permet ainsi de produire des images de très
haute qualité, quelles que soient la résolution et la méthode
de rendu des couleurs utilisées par le périphérique, et il
exploite de manière intensive les possibilités de ce dernier.
Le format Adobe PDF (Portable Document Format) est un sous-ensemble plus structuré
et plus compact du langage PostScript. Tout ce qui est réalisable à
l'aide du langage PostScript l'est également à l'aide du format
PDF.
Dans la seconde moitié des années 1980, le lissage des polices ne
se faisait pas au niveau de l'OS mais au niveau de l'imprimante. Difficile de
travailler sur une interprétation à l'écran sans savoir à
quoi allait ressembler le document sur l'imprimante. Il fallait gaspiller beaucoup
de papier pour imprimer tous les tests. Le WYSIWYG n'est apparu qu'au début
des années 1990. Apple et Microsoft (et plus tard IBM) estiment qu'il fallait
que le caractère affiché à l'écran soit parfaitement
lisse, quelle que soit sa taille. Le lissage des polices doit s'opérer
par l'OS et non plus par le processus de l'imprimante.
C'est Apple qui présente le produit final appelé TrueType. Ce format
possède les 2 "plus" demadés par les graphistes : le lissage
sur l'écran et des imprimantes bon marché non PostScript comme les
jets d'encre.
Adobe tremblait sur sa base...
Microsoft parvient à un accord avec Apple : Microsoft échange les
secrets de fabrication d'un format concurrent de PostScript concoté en
secret, le TrueImage contre les secrets du TrueType d'Apple qui l'autorise
à l'intégrer à Windows. TrueImage était tellement
buggé qu'Apple ne l'utilisa jamais.
Adobe rend publique le PostScript Type 1 en mars
1990.
Les secrets du TrueType furent rendus publiques en 1991 et intégré
au Système 7 sur Mac et à Windows 3.1.
Mais cela ne résolvait pas le problème de l'affichage écran,
alors que TrueType lissait parfaitement les caractères à l'écran
et sur n'importe quel type d'imprimante, il fallait une imprimante PostScript
pour imprimer du Type 1.
Adobe sort à la mi-1990 le petit utilitaire système appelé
Adobe Type Manager (ATM) qui devient incontournable. Il permettait enfin d'afficher
et d'imprimer des polices Type 1 sur n'importe quelle imprimante.
Le langage PostScript a ensuite été enrichi afin d'assurer la prise
en charge des normes TrueType et OpenType relatives aux polices de caractères.
Tous les nouveaux périphériques Adobe PostScript fabriqués
aujourd'hui prennent en charge les trois normes.
Ce rappel historique ne serait pas complet si on n'évoque pas les variations
répondant à des besoins et époques très précis
comme le Type 1 Multiple Master, l'Open Type et les GX&AAT. Révolution
avortée en raison du manque de soutien des développeurs du QuickDraw
GX, le GX a essayé renâitre de ses cendres en tant que "Apple
Advenced Typography" ou AAT, format proporiétaire à Apple qui
ne le développe plus. |
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Définition de PostScript
Type 1 Adobe PostScript Type 1 est une norme mondiale
relative aux polices de caractères numériques (International Standards
Organization, norme ISO 9541 relative aux polices vectorielles). Créé
par Adobe Systems, cette norme était destinée aux imprimantes PostScript.
Bien qu'Adobe soit à la pointe de la conception et du développement
de logiciels Type 1 et du maintien des normes associées, des centaines
de sociétés à travers le monde ont conçu et commercialisé
plus de 30.000 polices Type 1.
Les polices Type 1 sont une forme spécialisée du programme PostScript
; il s'agit du format de fichier original utilisé pour l'affichage des
polices sur toutes les imprimantes PostScript.
Les polices Type 1 sont reconnues par toutes les plates-formes informatiques.
Elles sont prises en charge par la quasi-totalité des imprimantes, soit
directement grâce à l'interpréteur de langage PostScript intégré,
soit par le biais de modules d'extension tels qu'Adobe Type Manager (ATM). La
technologie ATM est intégrée à Microsoft Windows 2000 et
au systèmes d'exploitation Macintosh. Depuis plus de 10 ans, Type 1 est
le format privilégié des secteurs de la publication et des arts
graphiques.
Les PostScript Type 1 Multiple Master (MM) sont une extension des Type 1 traditionnelles.
Il permet de créer soi-même des variations d'épaisseur, de
condensation, de taile, etc., avec Adobe Type Manager DeLuxe. En octobre 1999,
Apple annonce l'arrêt du développement des MM, mais Adobe continue
à les intégrer dans ses logiciels. |
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Définition
de TrueType
TrueType est une norme de polices de caractères
numériques créée par Apple Computer et
dont les droits de licence ont été acquis ultérieurement
par Microsoft Corporation.
Les deux sociétés ont, indépendamment, apporté des
enrichissements à cette norme, utilisée aussi bien sous Windows
que sur Macintosh. Comme le format Type 1, le format TrueType permet le développement
de nouvelles polices.
Les TrueType comportent 256 caractères (8
bits) maximum par fichier.
Pour éviter de mauvaises adaptations à de petites tailles, les polices
TrueType comportent des "instructions" ou "hints" qui activent
ou désactivent certains pixels pour que le contour de la police soit le
plus fidèlement reproduit sur l'écran ou lors de la pixellisation.
Encore faut-il que les Fonderies ajoutent ces instructions, d'où la complexité
de la tâche qui explique pourquoi les grandes fonderies ne se sont pas lancées
dans la conversion intégrale de leur catalogue en TrueType. Seuls Adobe,
Agfa, Monotype, Bitstream, etc., proposent la plupart de leurs polices dans les
2 formats T1 et TT. Des logiciels de conversion existent mais des "hints"
de T1 peuvent être dégradés au passage en TT. |
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Définition d'OpenType
OpenType est une norme relative aux polices de caractères
numériques, développée conjointement en 1996 par Adobe et
Microsoft. OpenType remplace les extensions ouvertes TrueType de Microsoft par
le format TrueType.
Les polices OpenType peuvent contenir des données vectorielles PostScript
ou TrueType dans une enveloppe commune.
Une police OpenType consiste en un fichier unique pouvant être utilisé
sans conversion aussi bien sur Macintosh que sous Windows.
Les polices OpenType possèdent de nombreux avantages par rapport à
d'autres formats de police : elles comportent davantage de glyphes, prennent en
charge plusieurs langues (OpenType utilise la norme de codage de caractères
Unicode) et offrent des fonctions typographiques étendues telles que les
petites capitales, chiffres anciens et ligatures, le tout au sein d'une même
police.
Elles peuvent comporter jusqu'à 65.536 caractères,
codées sur 16 bits.
Les applications Adobe prennent en charge les fonctions de mise
en page OpenType, à commencer par Adobe InDesign et Adobe Photoshop.
Grâce à OpenType, vous disposez de fonctions telles que chiffres
en style ancien ou véritables petites capitales simplement en appliquant
un formatage au texte. Dans la plupart des applications qui ne gèrent pas
activement ces fonctions, une police OpenType se comporte comme n'importe quelle
autre police ; simplement, les fonctions de mise en page OpenType ne sont pas
accessibles.
Elles sont compatibles Mac / PC.
Les versions les plus récentes d'Adobe Type Manager,
ainsi que Windows 2000 et XP Pro, gèrent OpenType avec données vectorielles
PostScript. Apple a également annoncé son intention de prendre en
charge OpenType et fournit des polices système japonaises pour Mac OS X
au format OpenType avec données vectorielles PostScript.
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Les polices vectorielles
ne sont pratiquemet plus utilisées.
Elles sont un reliquat d'un ancien format utilisé par des traceurs ou des
applications de CAO (architecture, génie civil...).
Windows ME possède encore quelques polices vectorielles nommées
Modern, Script ou Roman. |
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L'IMPRESSION |
Les polices PostScript, du fait de
leur code similaire à celui du PostScript des imprimantes et flasheuses,
sont directement envoyées à l'imprimante.
Les TrueType ont un code particulier et nécessitent d'être converties
par l'OS ou le logiciel en images, en pixels, on dit "rasterisées".
Ce qui se traduit par une certaine lenteur.
Les imprimantes les plus récentes (PostScript niveau 2 et/ou 3) possèdent
dans leur ROM (Read Only Memory) un interpréteur de polices TT. Il faut
changer certains règlages dans les panneaux de configuration d'impression
pour que le format "TrueType type 42" soit activé. En quelque
sorte, c'est une couche de code PostScript qui vient emballer les données
TT pour qu'elles soient mieux digérées par l'imprimante. |
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LES
CD DE POLICES A BAS PRIX |
Certains éditeurs
peu scrupuleux mettent sur le marché des CD de polices à bas prix,
genre "2.500 polices pour pas cher".
D'où viennent-elles ? Il existe des logiciels
qui convertissent les T1 en TT mais le résultat est souvent catastrophique.
Les contours et indications, ces "hints" se dégradent, les jeux
de caractères sont incomplets, les variations d'italique, demi-gras ou
gras ne sont pas régulières, les espacements entre les lettres ou
les mots deviennent farfelus.
Ces éditeurs peu scrupuleux se basent sur des dispositions légales
aux USA qui stipulent que seul le NOM de la police est protégé mais
pas son DESSIN... En Europe, le dessin est protégé. Ils se permettent
de prendre une police originale, la convertissent maladroitement en TrueType et
la renomment.
Donc ne vous fâchez pas si vous observez ce comportement, vous n'obtenez
que ce que vous vouys êtes procuré : du "pas cher". |
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LES
ICONES DE POLICES PC |
Les TrueType Fonts (.TTF) se
trouvent, généralement, dans le répertoire FONTS de Windows.
Les polices TrueType regroupent dans un même
fichier la police écran et la police imprimante.
La police écran gère l'affichage écran, la police imprimante
gère la bonne impression.
Les polices PostScript Windows se composent aussi de 2 fichiers :
les .PFB (Printer Font Binary) contiennent les données vectorielles de
contour,
le PFB et son fichier associé .PFM sont utilisés par le logiciel
ATM sur un PC.
les .PFM (Printer Font Metric) contiennent les données numériques
comme le crénage et l'espacement. |
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ALLÉGER
LE RÉPERTOIRE FONTS DE WINDOWS |
Le nombre de polices que l'on
peut installer dans Windows est estimé entre 1.000 et 1.500 d'après
Microsoft qui ne donne pas de chiffre précis. Ce chiffre est exagéré
et il semble que seules quelques centaines de polices peuvent être gérées
par le système.
Le Registre répertorie UNE entrée par police. La Clé de Registre
pour les polices est de 64 Ko.
Lorsque la Clé atteint 64 Ko, le nombre maximal de polices installables
est atteint.
On peut les sortir du C:\Windows\FONTS, ou C:WINXPFonts, si on a un 2e disque
dur pour alléger le système Windows en n'y gardant que les essentielles.
Pour cela, il faut :
- copier tout le répertoire C:\Windows\FONTS
sur votre 2e disque dur,
- le renommer autrement (FONTES_2),
- aussi dupliquer le
répertoire FONTS, mais DANS votre C:\
- puis le renommer comme le répertoire (FONTES_2).
Maintenant, supprimer les fontes inutiles au système
en prenant soin de faire un test en suppriment 1
fonte au nom facilement reconnaissable
et de regarder si elle n'a pas aussi disparue
du (FONTES_2) dans le C:\Windows\FONTS.
C'est pour pouvoir la récupérer
que vous avez fait, préalablement,
une copie complète sur le 2e disque dur !
Surtout ne pas supprimer les fontesBitmap ou Raster
à icône ROUGE nommées
.FON dans le C:\Windows\FONTS.
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LES
ICONES DE POLICES MAC pour MACOS 8.x et 9.x
(je travaille sur la mise à jour avec MACOS
X, mais c'est une autre histoire...) |
Principalement regroupées
dans le répertoire Polices du Dossier Système dans Mac OS 7, 8 et
9.x, il est conseillé de travailler avec un gestionnaire de polices qui
permet d'ouvrir d'autres fontes stockées dans un autre Dossier hors du
Système.
Le Mac gère 512 polices système au maximum. Mais cela le ralenti.
Icône de police TrueType (TT)
Ici aussi, les polices TrueType regroupent dans un même
fichier
la police écran et la police imprimante.
Elles sont reconnaissables à leurs 3 A disposés en perspective qui
symbolisent les différentes tailles intégrées. |
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Les polices PostScript Type
1 (PS)
Deux éléments sont nécessaires pour qu'elles fonctionnent
:
la police écran
et la police imprimante.
Elles sont généralement regroupées
dans le même dossier en forme de valise :
Les polices écran sont contenues dans cette
petite Valise.
Elle sont reconnaissables à leur symbole composé d'un seul A.
Il y a généralement plusieurs styles (light,
light ital, normal, ital, obliq, bold, boldital, extrabold...)
et plusieurs corps prédéfinis (Courier 9, 10, 12, 18, 24, ...) dans
la même Valise.
C'est le système qui choisit et affiche le corps qui présente le
moins de déformation d'affichage écran par rapport à ce que
vous demandez (corps 16 demandé : affichage du 18).
La ou les polices imprimantes PostScript sont
reconnaissables à leur gros A penché
ou à une icône bien différente définie
par leur créateur :
Ici, la police écran Earth de corps 12, unique
police écran du dossier,
n'a pas nécessité la création d'une Valise. Elle côtoie
la police imprimante.
Mac OS X gère les 3 formats T1, TT et OT sans utilitaire supplémentaire,
ainsi que les TTF pour PC.
ATM n'est plus nécessaire Adobe
Type Manager Deluxe |
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LES CLASSIFICATIONS
DES POLICES |
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